Hunter x Hunter (2011) : l’anime culte à (re)voir
Source : article écrit par Hatman le 06 mai 2020 sur le site https://www.cineserie.com et consultable à l’adresse :
https://www.cineserie.com/news/series/hunter-x-hunter-2011-lanime-culte-a-revoir-sur-adn-3410471/
Qui ne connaît pas le manga culte « Hunter x Hunter » ? Ecrit et dessiné par Yoshihiro Tagashi en 1998, il est toujours en cours et compte 36 volumes pour l’instant. Etant donné la célébrité du manga, il a connu deux adaptations animées. Nous nous attarderons sur la seconde, sortie en 2011 et comptant 148 épisodes.
L’histoire suit le jeune Gon Freecss qui rêve de devenir hunter, comme son père avant lui. Cette fonction d’élite peut regrouper plusieurs domaines comme aventurier, chasseur de prime, justicier, archéologue ou autre. Au cours de ses aventures, il fera la connaissance de précieux alliés comme Kirua, Kurapica et Leolio. Mais il aura également affaire à de nombreux ennemis qui vont lui donner du fil à retordre…
Une intrigue addictive
Hunter x Hunter fait partie de ces shonen-fleuves qui comportent de nombreuses parties. En effet, ces dernières servent à souligner l’évolution et la progression des différents personnages. Fidèle au « nekketsu », ce procédé narratif typique du shonen (type de manga ou d’anime dont la cible est constituée principalement de jeunes adolescents masculins), on suit donc nos héros dans différentes épreuves qui vont les pousser à apprendre de leurs erreurs et à surpasser leurs faiblesses.
Ainsi, on retrouvera chez HxH l’examen des Hunters, le tournoi céleste qui voit les combattants les plus forts du monde s’affronter, la lutte contre la mystérieuse organisation criminelle de La Brigade Fantome, la participation à un jeu fictif de type RPG nommé Greed Island, ou bien encore l’affrontement pour la survie du monde face aux Fourmis-Chimères. Autant d’arcs qui sont caractéristiques du shonen moderne dans leur construction, mais qui captivent très rapidement leur auditoire.
Un shonen pas comme les autres
Hunter x Hunter se démarque des autres shonen par la manière dont il met en scène ses combats. Peu nombreux, ils sont plus basés sur l’intellect que sur le physique (à la manière d’un Jojo’s Bizarre Adventure), les personnages élaborant diverses stratégies d’échecs pour l’emporter. Cela donne une intensité bien plus dramatique et brutale que ce qu’on a l’habitude de voir dans des mangas tels que Naruto, Bleach, One Piece ou Fairy Tail.
En termes de qualité d’image, la réalisation d’Hiroshi Kōjina vaut le détour. Et pour cause : l’anime est produit par le célèbre Madhouse. Pour rappel, ce studio est à l’origine de séries à succès comme Trigun, Paranoia agent, Death Note ou bien encore Parasite. Par conséquent, on a droit à des affrontements fluides, soignés et parfois gore. Niveau chara-design, l’anime de 2011 se rapproche énormément de son support d’origine.
On vous conseille donc vivement de (re)voir les 148 épisodes d’Hunter x Hunter 2011, actuellement disponibles sur la plateforme ADN. Bon visionnage !
Ce manga commence doucement, à la mode « quand je serai grand, je serai comme papa, un grand Hunter! ». Les premières saisons sont « classiques » dans le mode apprentissage du futur guerrier d’élite entouré de ses nouveaux amis. Mais cette série est exceptionnelle à plusieurs titres.
D’abord, la bande son est excellente, les musiques récurrentes bien rythmées et annonciatrices d’un évènement ou d’un dénouement.
Ensuite l’histoire devient réellement intéressante à partir du moment où nos héros sont plongés dans le « jeu vidéo ». Mais pour moi, le point d’orgue (et pour notre plus grand plaisir, il dure trois saisons) c’est la guerre contre les fourmis chimères. Là l’originalité est de mise, la puissance du manga ne fait que croître pour dépasser largement les simples combats. Il y a un aspect mystique qui est indéniable mais aussi un parallèle avec l’actualité : les mutations génétiques, l’humanité face à elle-même et ses technologies diaboliques et à la nature. Et encore et toujours les valeurs humaines à défendre incarnées par Gon et ses amis mais aussi… par ses ennemis. Coup de maître.
Enfin, coté image et animation, rien à dire, c’est magnifique, puissant, poétique et rempli de sens cachés ou de rappels.
Je ne peux que vous conseiller de regarder cette (longue) série qui plaira aux ados mais aussi aux parents.